1974-On est réuni avec des copains dans une maison désertée par des parents en vacances pour faire la fête. La musique crache dans les enceintes et puis changement d’album
And the lamb lies down on Broadway.
Early morning Manhattan
Ocean winds blow on the land
Movie-Palace is now undone,
The all-night watchmen have had their fun
It's the same old ending - time to go
Get out !
Et l'agneau se couche sur Broadwa
Manhattan, tôt le matin
Les vents marins soufflent sur le pays
Le Ciné Palace est maintenant fermé
Les veilleurs de nuit se sont bien amusés
Dormant pour pas cher pendant la séance de minuit
C'est toujours la même fin de film - Il est temps de partir Sortez !
Ma copine de l’époque me saute dessus, et me crie, mais c’est génial, il faut qu’on l’achète !
Il vient juste de sortir le chef d’œuvre de Genesis, le chant du cygne de Peter Gabriel, qui a écrit une histoire particulièrement confuse mais, qui en réalité, reflète sa première vision des USA.
C’est ce que nous en retenons, cette musique puissante, violente qui semble violer les fondamentaux du groupe, cette vision onirique d’un NYC qui tout au long de la première face crache et vomit sa musique
Et la fête continue avec « Fly on a Windshield / Broadway Melody »
Ku Klux Klan serve hot soul food and the band plays "In the Mood"
The cheerleader waves her cyanide wand, there's a smell of peach blossom and bitter almond
Caryl Chessman sniffs the air and leads the parade
He knows in a scent, you can bottle all you made
There's Howard Hughes in blue suede shoes, smiling at the majorettes smoking Winston cigarettes.
And as the song and dance begins, the children play at home with needles ; needles and pins
Le Ku Klux Klan sert de la nourriture spirituelle chaude et le groupe joue "In the Mood" (4) La pom-pom girl agite sa baguette magique de cyanure, il y a une odeur de fleur de pêche et d'amande amère
Caryl Chessman renifle l'air et conduit le défilé
Il pressent que vous pouvez mettre en bouteille tout ce que vous avez fait.
Voici Howard Hugues dans des chaussures en daim bleu, souriant aux majorettes fumant des cigarettes Winston
Et tandis que chants et danses commencent, les enfants jouent à la maison avec des aiguilles, des aiguilles et des punaises
Si le second LP retombe peu ou prou dans des envolées prog, le premier devient quasiment une bible pour tous ceux qui rêvent des USA et de Big Apple. Cette vision toxique agit comme une drogue, avec une idée qui s’incruste. Il faut y aller coûte que coûte.
Quelques années plus tard, un matin d’automne dans Time Square, un paquet de Winston rouge dans la poche, un walkman sur les oreilles, avec The Lamb…Pas d’agneau mais une émotion incroyable, un rêve qui se réalise….
J’assisterai en live à ce show, époustouflant, où Gabriel change de costumes où les autres musiciens semblent tétanisés. Après cette claque, j’ai trouvé une place pour les albums post-Gabriel : dans la fosse à purin.
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