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Feedback sur le concert de JONATHAN JEREMIAH à La Maroquinerie le 17 Novembre 2025

Quel bonheur de célébrer mon 900ᵉ concert à l’occasion de la venue de Jonathan Jeremiah !

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À l’instar d’un Glen Hansard ou d’un Ray LaMontagne, Jonathan Jeremiah appartient à cette famille rare des troubadours modernes : des artistes habités, sincères, à la fois intemporels et profondément ancrés dans leur époque.

Fils d’un père anglo-indien et d’une mère irlandaise, il possède une identité musicale aussi riche que ses origines. Sa voix de baryton, profonde et immédiatement reconnaissable, enveloppe chaque note d’une chaleur singulière.

Et que dire de son talent de compositeur ? Ce type a le don de créer des mélodies qui restent en tête, des chansons qui vous happent dès les premières mesures.

Hier soir, à La Maroquinerie, environ 400 privilégiés ont assisté au premier concert de sa tournée européenne. Une salle intime, une atmosphère chaleureuse, et un artiste totalement connecté à son public : tous les ingrédients d’un moment rare étaient réunis. Ce fut un grand, un très grand concert, chargé d’émotions et de beautés mélodiques.

Bien que Jonathan soit venu en formation réduite — sans violons ni chœurs féminins, accompagné uniquement d’une section rythmique basse/batterie et d’un piano — cela n’a que peu entamé la magie.

La plupart de ses titres phares étaient au rendez-vous : Happiness, Mountain, Restless Heart, Foot track magic, Good Day… pour n’en citer que quelques-uns. Il a également dévoilé plusieurs morceaux de son excellent dernier album. Seul petit regret personnel : l’absence de Lazin’ in the Sunshine, que j’aurais adoré entendre en live.

Pour marquer un 900ᵉ concert, difficile d’imaginer plus belle soirée.

Jonathan Jeremiah a rappelé une nouvelle fois qu’il est de ces artistes qui ne trichent jamais, et qui vous touchent droit au cœur. Une voix, une présence, une générosité musicale : tout simplement un moment suspendu.

C’est pour des soirées comme celle-ci que l’on tombe amoureux de la musique live : pour ces instants suspendus, ces voix qui résonnent longtemps après les derniers applaudissements, et cette sensation d’avoir vécu quelque chose de précieux. Vivement le 901ᵉ — et tous les suivants.





Petite requête : Jonathan, la prochaine fois vient avec la totale comme ici :


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